Ustica sape

Il ritorno di Roland Licciardi ad Ustica

 

Le retour sur l’île d’Ustica

Vendredi 29 Mai,  9h15.

Cela fait 15 minutes que notre avion Airbus A321 de la compagnie Air Méditerranée à décollé de l’aéroport de Palerme pour Lyon. Nous revenons en France après 6 jours de vacance à Ustica. A cet instant par la fenêtre près de mon siège, je découvre distinctement notre chère île d’Ustica ! Je regrette alors d’avoir laissé mon appareil de photo dans nos bagages car j’aurai pu immortaliser cet instant magique.

Alors reviennent dans ma tête les meilleurs moments vécus pendant notre séjour parmi la famille et les amis laissés à Ustica.

Cela faisait 3 ans que je n’avais pas revu Ustica, depuis ce mois d’Août 2012 où nous avions présenté dans les locaux du Centre d’Etudes, la Mostra sur l’émigration usticienne dans le monde couronnée d’un grand succès.

Alors pourquoi revenir encore une cinquième fois depuis 2002 ? Tout simplement parce que notre chère île vit et se métamorphose au fil du temps. Que de changements depuis ma première visite !

Aujourd’hui Ustica est de plus en plus belle et je pense à ce qu’elle était lorsque mon grand-père et sa famille l’ont quittée il y a plus d’un siècle, à une époque où l’île était surpeuplée et qui avait conduit au départ de nombreuses familles vers d’autres cieux, Amérique où Afrique du Nord. De cette famille de mon grand-père, une seule de ses soeurs, Annonziata était restée sur l’île, car déjà jeune mariée avec un enfant du pays Giovanni Casamento. Aujourd’hui quand je reviens à Ustica je retrouve avec grand bonheur leur descendance avec Nunzia et sa soeur Pina et leurs enfants.

De vivre quelques jours avec eux à la campagne, me rappelle la vie en Algérie où le grand-père cultivateur avait mis en oeuvre son savoir-faire du travail de la terre, appris sur cette terre usticienne riche de son passé volcanique. Quand je me promène sur la route de la Contrada Tramontana ou de l’Oliastrello et que je vois toutes ces terres bien exploitées je comprends mieux ce qui constitue l’une des richesses de l’île, ses produits agricoles et notamment la culture de la lentille blonde reconnue par l’institution Slow Food. Et cette année l’occasion m’est donnée pour la première fois  de découvrir la première récolte annuelle de la lentille sur le domaine de mes cousins Salvatore et Giuseppe Mancuso. Mais quel travail ! Dès 4h00 du matin, il faut ramasser -avec la serpe ou à la main- les petits bouquets de plantes  séchées avant les premières chaleurs de la journée. Et ce pour éviter que le fruit lentille ne s’échappe et tombe à terre. Par la suite tous ces bouquets seront rassemblés avant le dernier travail de récupération de la lentille fruit de la plante.

Dans les mois à venir ce sera la culture et la récolte d’autres fruits ou légumes que j’ai eu l’occasion de découvrir les années précédentes en période d’été : tomates, aubergines, poivrons, salades, melons, pastèques, ail, oignon, …

Mais outre son agriculture, la richesse de l’île est aussi son pourtour maritime avec des grottes marines superbes : une partie des côtes est classée aussi en réserve naturelle. Richesse encore avec les vestiges de son passé volcanique ou celui de son passé préhistorique mis en valeur sur le site même ainsi que dans un remarquable musée à la Tour Santa Maria. Signe de la continuité de la valorisation du passé usticien, je découvre l’existence du nouveau Musée de géologie créé cette année sur le site de la Falconiera. J’ai eu le plaisir de retrouver à cette occasion notre ami Franco Foresta Martin venu proposer à un groupe de jeunes élèves un cours sur l’évolution géologique de l’île.

Grand artisan de la sauvegarde de la mémoire de tout ce patrimoine exceptionnel : le Centre d’Etudes et de Documentation dont je suis fier d’être l’un de ses sociétaires, son représentant pour la France et aussi l’ami de son Président Vito Ailara. Nous avons passé quelques moments ensemble durant ce court séjour : j’ai pu apprécier son amitié et sa disponibilité pour des recherches sollicitées par des sociétaires français, soit à son domicile, soit au service Etat Civil de la Mairie où l’occasion m’a été donnée de rencontrer Maria Concetta, soeur de notre regrettée Angela Natale. Angela Natale fut la première personne que je rencontrai lors de mon premier séjour sur la terre usticienne en 2002. Elle fut la lumière qui me permit de découvrir ce que j’étais venu rechercher : tout le passé de ma famille initié à Lipari puis construit à Ustica.

Il a été aussi agréable pour moi de retrouver des cousins de la famille Licciardi : Ernesto qui travaille au Supermercato ainsi  que son père Salvatore et sa famille via Magazzino ou bien encore Giovanna épouse du regretté Giuseppe que j’avais vu chez eux via San Bartolomeo lors d’un précédent séjour en 2008

J’ai eu aussi le grand plaisir de retrouver notre ami Nicola Longo dans son Azienda agricola Hibiscus sur la Contrada Tramontana. Il a voulu encore une fois me montrer la Casa dei Francesi, construite par l’un de ses aïeux et destinée pour le retour au pays de l’un des descendants de la famille qui avait émigré en Algérie. Pour Nicola ce serait un grand bonheur de revoir encore une fois son cousin français Jean-Claude.

Peut-être que je l’accompagnerai pour découvrir ce que notre chère île nous offrira de nouveau.

Pour terminer, je voudrai remercier Pietro Bertucci : sur le site Ustica Sape, il maintient en permanence le contact grâce à ses informations quotidiennes, et aussi avec les images de la camera. Tous les jours elle me permet de voir en France en direct la Cala Santa Maria qui est l’une des plus belles vues de notre chère île d’Ustica

Roland Licciardi

NB : Que le lecteur pardonne mon italien qui n’est pas toujours parfait

SEGUE TRADUZIONE

Il ritorno sull’isola di Ustica

Venerdi 29 maggio. Ore 9,15

Da 15 minuti il nostro aereo Airbus A321 della compagnia Air Mediterranée è decollato dall’aeroporto di Palermo per Lyon. Ritorniamo in Francia dopo 6 giorni di vacanza ad Ustica. In questo momento dal finestrino vicino la mia poltrona scopro distintamente la nostra cara Isola di Ustica ! Mi dispiace allora di avere lasciato la mia macchina fotografica nei nostri bagagli perché avrei potuto immortalare questo istante magico.  Ritornano allora nella mia testa i migliori momenti vissuti durante il nostro soggiorno tra la famiglia e gli amici lasciati ad Ustica.

Erano 3 anni che mancavo da Ustica, dal mese di agosto del 2012 dove avevamo presentato, nei locali del Centro Studi, la Mostra sull’emigrazione usticese nel mondo coronata da un grande successo.

Allora era la quinta volta che ritornevamo dopo il 2002. Semplicemente perché la nostra cara isola vive e si trasforma durante il tempo. Che cambiamenti dalla mia prima visita !

Oggi Ustica è sempre più bella e penso a come era quando mio nonno e la sua famiglia l’hanno lasciata da più di un secolo, ad un’epoca dove l’isola era sovrappopolata e che aveva condotto alla partenza di numerosi famiglie verso altre terre, America o Africa settentrionale. Della famiglia di mio nonno, una sola delle sue sorelle, Annunziata era rimasta sull’isola, perché già sposata con un giovane del paese Giovanni Casamento. Oggi quando ritorno ad Ustica ritrovo con grande felicità la loro discendenza con Nunzia e  sua sorella Pina ed i loro bambini.

Passare alcuni giorni con loro in campagna, mi ricorda la vita in Algeria dove il nonno contadino aveva messo in opera la sua esperienza nel lavoro della terra, appresa su questa terra usticese ricca del suo passato vulcanico. Quando passeggio sulla strada della Contrada Tramontana o dell’Oliastrello e che vedo tutte queste terre gestite bene, comprendo meglio ciò che costituisce una delle ricchezze dell’isola, i suoi prodotti agricoli e particolarmente la cultura della lenticchia bionda riconosciuta dall’Ente Slow Food. E questo anno mi è stata data l’opportunità, per la prima volta, di scoprire il primo raccolto annuo della lenticchia sulla proprietà dei miei cugini Salvatore e Giuseppe Mancuso. Ma che lavoro !
Sin dalle  4.00 della mattina, bisogna raccogliere – con la falce o a mano – i piccoli mazzi di piante essiccate prima dei primi caldi della giornata. E questo per evitare che il frutto lenticchia non fuoriesca e cada a terra. In seguito tutti questi mazzi saranno riuniti prima l’ultimo lavoro di recupero della lenticchia frutto della pianta.

Nei prossimi mesi ci sarà la coltivazione ed il raccolto di altri frutti o verdure che ho avuto l’opportunità di vivere negli anni precedenti durante il periodo estivo: pomodori, melanzane, peperoni, insalate, meloni, angurie, aglio, cipolla,…

Ma oltre la sua agricoltura, la ricchezza dell’isola è anche il suo perimetro marittimo con le splendide grotte marine: una parte delle coste è classificata anche riserva naturale. Altre ricchezze sono le vestigia del suo passato vulcanico o quello del suo passato preistorico evidenziato sullo stesso luogo e in un straordinario museo alla Torre Santa Maria. Segno della continuità della valorizzazione del passato usticese, ho scoperto l’esistenza del nuovo Museo di Geologia creato questo anno sul sito della Falconiera.

Ho avuto il piacere di incontrare in questa occasione il nostro amico Franco Foresta Martin venuto a proporre ad un gruppo di giovani studenti un corso sull’evoluzione geologica dell’isola.

Grande artefice della salvaguardia della memoria di tutto questo patrimonio eccezionale :  il Centro Studi e Documentazione dell’isola di Ustica, di cui sono fiero di essere uno dei suoi soci, il suo rappresentante per la Francia ed anche l’amico del suo Presidente Vito Ailara. Abbiamo passato alcuni momenti insieme durante questo breve soggiorno : ho potuto apprezzare la sua amicizia e la sua disponibilità per le ricerche sollecitate dai soci francesi, o al suo domicilio, o al servizio Stato Civile del Municipio dove l’opportunità mi è stata data di incontrare Maria Concetta, la sorella della nostra rimpianta Angela Natale. Angela Natale fu la prima personna che incontrai all’epoca del mio primo soggiorno sulla terra usticese nel 2002. Fu la luce che mi permise di scoprire ciò che ero venuto a ricercare :  tutto il passato della mia famiglia iniziato a Lipari,  poi costruito ad Ustica.

È stato tanto piacevole per me di ritrovare dei cugini della famiglia Licciardi :  Ernesto che lavora al Supermercato così come suo padre Salvatore e la sua famiglia via Magazzino o ancora Giovanna sposa del rimpianto Giuseppe che avevo visto a casa in via San Bartolomeo all’epoca del precedente soggiorno nel 2008

Ho avuto anche il grande piacere di ritrovare il nostro amico Nicola Longo nella sua Azienda agricola Ibiscus sulla Contrada Tramontana. Ha voluto ancora una volta mostrarmi la Casa dei Francesi , costruita da uno dei suoi avi e destinata per il ritorno al paese di uno dei discendenti della famiglia che era emigrata in Algeria. Per Nicola sarebbe una grande felicità di rivedere ancora una volta suo cugino francese Jean-Claude.

Forse  lo accompagnerò  per scoprire ciò che la nostra cara isola ci offrirà di nuovo.

Per finire, vorrò ringraziare Pietro Bertucci :  sul sito Ustica Sape, mantiene continuamente il contatto grazie alle sue informazioni quotidiane ed anche con le immagini della videocamera. Tutti i giorni mi permette di vedere in Francia in diretta la Cala Santa Maria che è una delle più belle viste della nostra cara isola di Ustica

Roland Licciardi

NB:  Che il lettore scusa il mio italiano che non è sempre perfetto

 

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